9/02/23

Label Bas Carbone : Séquestrer le CO2 & préserver la forêt

Label Bas Carbone Forêt
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L’enjeu de notre époque est de protéger l’environnement et de s’engager dans des projets qui contribuent à réduire les émissions de CO2 et à sauvegarder la biodiversité. Cela passe par de nombreuses actions dont, entre autres, le label bas carbone mis en place par Fransylva Touraine. Pour rappel, Fransylva Touraine est un regroupement de syndicats de propriétaires forestiers. Dans le département d’Indre-et-Loire, 24% de la surface est couverte par une forêt majoritairement privée (90%). Ce qui reste est public et appartient soit à l’État soit aux collectivités territoriales.

Les principales missions de Fransylva sont d’informer sur les activités forestières et de représenter les propriétaires auprès des pouvoirs publics. Les forêts ont trois grandes vocations : produire du bois, absorber le carbone et servir de lieu de promenade. En 2018, avec l’aval du Ministère de l’Écologie, Fransylva a donc mis en relation les entreprises polluantes et les propriétaires de forêts afin de mettre en place le label bas carbone. Aujourd’hui, cette initiative permet aux sociétés de compenser volontairement l’impact de leur activité sur l’environnement.

Le label bas carbone : premiers pas vers la reforestation

Le Label Bas Carbone vise notamment à activer le principe de compensation carbone volontaire au travers de la reforestation. 43 hectares soient la superficie du Vatican viennent ainsi de renouveler la forêt de Saint-Gobain (Aisne) grâce à 11 000 plants essentiellement des chênes sessiles plantés à l’hiver 2022-2023. Un exemple parmi tant d’autres puisque le même principe s’applique à quatre forêts situées dans l’Aisne et l’Oise à travers des partenariats Public-Privé.

Une certification bas carbone européenne en cours de réflexion

La Commission Européenne a proposé fin novembre 2022 une certification de séquestration de CO2, axée exclusivement ce gaz à effet de serre (GES), dans certaines pratiques agricoles ou certains matériaux tel que le bois. Si le cadre de certification proposé par la Commission européenne reste très léger dans ses ambitions, il tient compte des contraintes des agriculteurs français soumis au Label bas-carbone. Toutefois, ce cadre ne prend pas en compte les réductions d’émissions de CO2, laissant penser que ce projet pourrait alimenter le greenwashing de certaines entreprises au détriment d’une réelle stratégie de transition écologique.

MaForêt : une plateforme pour préserver la forêt

Si l’Union européenne souhaite mettre l’accent sur la séquestration volontaire durable de CO2, elle devra compter également sur des initiatives citoyennes pour préserver la forêt. Une plateforme comme MaForêt propose ainsi des outils numériques pour les propriétaires et les gestionnaires de forêt : cartographie, description de peuplement, planification et suivi de gestion. Ces services sont accessibles gratuitement et rendus possible par un panel d’experts et des bénéfices issus d’actions solidaires et engagées.

Les forêts jouent ainsi un rôle crucial en termes de protection de l’environnement et doivent être préservées afin de jouer leur rôle de « puits de carbone ».

Parmi les diverses initiatives visant à réduire les émissions de CO2, le label bas carbone constitue un bon début pour préserver nos forêts et favoriser le reboisement. Des améliorations demeurent toutefois nécessaires et il incombe à chacun de participer à cette cause collective pour agir et limiter les impacts sur l’environnement.

  • Protéger l’environnement
  • Engager des projets pour réduire les émissions de CO2
  • Sauvegarder la biodiversité
  • Préserver la forêt
  • Limiter les impacts sur le climat

En France, les secteurs de la viticulture et l’agriculture sont en première ligne en matière de labellisation bas carbone.

Catégories: Climat